Participez à nos prochaines Journées Portes Ouvertes !

Je m'inscris
5c9a10f0d3431.jpg

Les étudiants de l'ETPA en résidence à Vendôme

26/06/2018 - 3 minutes
Actualité

Mardi 12 juin 2018, nous arrivons dans la ville de Vendôme après avoir eu la chance d’être sélectionnés pour participer au Campus international des promenades photographiques.
Nous rejoignons 24 autres étudiants issus de quatre écoles différentes. Sous la direction de Mat Jacob du collectif tendance floue, et de Odile Andrieu directrice des promenades, nous avons été invités à travailler en écho à mai 68 à travers le thème « Slogan ».

Amenés à choisir parmi les cinq slogans proposés, nous nous sommes mélangés dans les groupes de travail afin de commencer notre production.
Lors des quatre jours de production qui nous ont été impartis nous avons dû répartir notre temps entre recherche d’inspiration, cohésion de groupe, demande d’autorisations, et prises de vue intensives.

En effet, notre travail devait mettre à contribution le territoire de Vendôme et ses acteurs. Chacun d’entre nous a suivi une piste de réflexion différente et propre à sa sensibilité. Kévin Spadafora qui illustrait le slogan « La beauté est dans le rue » a choisi de réaliser des portraits et de rendre hommage aux employés publics qui ont pour mission d’embellir la ville. Pour cela, il a parcouru les rues à la rencontre des profils qui l’interpellaient.

Cloé Harent et Pauline Thollet ont toutes deux travaillé sur le slogan « La vie est ailleurs » en aillant pour autant une approche tout à fait différente.
Cloé a remis en question le sens de « l’ailleurs » en posant son regard sur ces personnes qui ont une vie en dehors de l’effervescence actuelle.
Elle est allée la rencontre de ceux qui travaillent la terre, qui ont un autre rapport à la nature et à la temporalité.


Elle a effectué un reportage sur un élagueur parisien qui à choisi de revenir à ses racines et sur une famille multi-générationnelle qui vit de sa production dans une ferme reculée. 

Pauline quant à elle a choisi de signifier l’ailleurs à travers des portraits de résidents de maisons de retraite mis en situation regardant vers la fenêtre de leur chambre. Elle observe ici sensiblement la confrontation entre l’évasion vers l’extérieur et l’intérieur marquée par le passé et les souvenirs.

Pour le thème « vivre au présent », Paul Baudon a réalisé une série de portraits sur la jeunesse de Vendôme.
Dans la diversité des rencontres, il interroge ainsi sur la pluralité du sens de ce slogan pour ces jeunes, dont les choix vestimentaires, culturels et professionnels sont souvent très différents.

L’oeuvre collective du campus a fait l’objet d’une recherche scénographique afin de produire une fresque de vingt-cinq mètres de long affichée sur un mur placé à l’entrée du festival.

Le séjour a été ponctué d’interventions de professionnels partenaires, FUJIFILM, l’ADAGP et de photographes en la personne de Marc Simon et de Ljubisa Danilovic, qui nous a par ailleurs offert une lecture de portfolio, en commentant les séries produites au sein de l’ETPA, dans un regard critique et bienveillant.

Après un week-end de vernissage intensif, nous rentrons sur Toulouse forts d’une expérience enrichissante, qui marquera notre travail photographique dans les prochaines résidences auquel nous postulerons.

5b31e93e4de82.jpg
5b31e93e838ac.jpg
5b31e93ef264f.jpg
5b31e93f6fe6f.jpg
Sur la même thématique
1729603832-cloe-harent-bruit-rose-planches-contact-2024-1

[ALUMNI] Cloé Harent, Lauréate du Prix Tremplin Jeunes Talents

21 novembre 2024

Cloé Harent est née en 1998 dans le Sud-Ouest, fille de danseurs classiques, elle immergée dès son enfance dans un univers où l’art est un moyen d’expression fondamental. Après une formation à l'ETPA de Toulouse, où elle obtient son diplôme en 2019, elle se distingue dès cette année-là par le Prix Spécial du Jury du Grand Prix ETPA. Depuis, sa carrière connaît une ascension fulgurante, marquée par une série de résidences et de distinctions qui la placent parmi les jeunes talents les plus prometteurs de sa génération.© Cloé Harent, Bruit Rose, Planches Contact 2024Bruit rose, Planches Contact 2024 © Cloé HarenUn tremplin vers de nouveaux horizonsCloé Harent a été récompensée par le Prix Tremplin Jeunes Talents du festival Planches Contact 2024 à Deauville. Le Tremplin Jeunes Talents de Planches Contact, qui permet à des photographes émergents de bénéficier d’une résidence à Deauville. Un prix décerné par un jury d'experts, présidé par la photographe Sarah Moon. Le travail de C. Harent a captivé les membres du jury, qui ont salué sa capacité à saisir, avec poésie et sensibilité, les liens subtils entre l’Homme et la nature. Une série inédite intitulée Bruit rose qui révèle la richesse fragile des écosystèmes littoraux normands, en particulier ceux des estrans, ces zones de transition entre terre et mer.En capturant ce monde microcosmique souvent négligé, Cloé Harent invite le spectateur à une contemplation de la biodiversité, tout en soulignant la fragilité de cet équilibre naturel. Les estrans apparaissent comme des espaces poétiques où la vie, dans sa plus petite forme, lutte pour subsister. Son regard attentif transforme ces éléments en une exploration sensorielle, où chaque image semble suspendue dans le temps.Bruit rose, Planches Contact 2024 © Cloé HarenUne démarche intuitive et sensibleLors de sa résidence à Deauville, elle raconte l’émerveillement qu’elle a ressenti face aux coquillages et autres objets laissés par la mer. Sa série Bruit rose est une œuvre qui invite à réfléchir sur l’impact du temps et des marées sur la vie maritime et la biodiversité locale. Elle propose une approche attentive sur les traces que l’Homme et la nature laissent sur notre environnement.Le jury de Planches Contact n’a pas manqué de souligner la singularité de son travail, décrivant l’approche de C. Harent comme une invitation à découvrir un « Deauville de l’infiniment petit, où mollusques, lichen, anémones » se révèlent dans toute leur beauté. Cloé Harent choisit de se concentrer sur les traces minuscules laissées par les marées : coquillages, algues, et autres débris organiques que l’océan dépose sur la plage. Ces fragments, que la mer rejette et que le temps façonne, deviennent les témoins d’une vie invisible.Bruit rose, Planches Contact 2024 © Cloé HarenUn regard neuf sur le monde vivantÀ travers son travail, Cloé Harent propose un regard neuf sur le monde vivant, où l’intuition et la sensibilité sont les clés pour appréhender la beauté fragile de notre environnement. Bruit rose est un hommage photographique à la puissance et à la fragilité de la nature. Sa démarche sensible, fondée sur la contemplation, nous invite à découvrir les richesses cachées de notre planète.Le travail de Cloé Harent rappelle que l’art, par sa capacité à révéler l’invisible, a un rôle essentiel à jouer dans la prise de conscience environnementale. Sa capacité à capturer la poésie de la nature et à créer un dialogue visuel entre l’Homme et l’environnement, fait d'elle une des artistes à suivre de près dans les années à venir. 

Etpa - Actualités
thumbnail-2024-10-23-workshop-yannrabannier-1

[WORKSHOP] L'art du portrait avec Yann Rabanier à l’ETPA

05 novembre 2024

Nous avons récemment accueilli Yann Rabanier, ancien élève à l'ETPA aujourd'hui portraitiste reconnu ayant photographié des personnalités comme Marion Cotillard, Adam Driver, Ryan Reynolds et autres, pour un workshop entièrement dédié au portrait. Ce workshop captivant a permis aux étudiants de se confronter aux réalités de la prise de vue professionnelle et d’affiner leur approche du portrait.Session en studioPremière approche : diagnostic et inspirationLe workshop a débuté par une évaluation des compétences de chaque étudiant. Yann Rabanier commence d'abord par examiner des clichés faits par les étudiants, de discuter des démarches créatives, et de mesurer le niveau de chacun, un préambule essentiel pour adapter son accompagnement aux besoins individuels. Viens ensuite au tour du professionnel de présenter son propre travail, expliquant ses techniques et sa façon de travailler à travers l'observation de son travail. Par des exemples concrets, il décortique les coulisses de certaines de ses photographies, en abordant des aspects essentiels comme la gestion des modèles, les relations avec les clients et les attachés de presse, mais aussi la préparation et les ajustements lors des séances de prise de vue.La pratique : sessions en studio et en extérieurAprès cette introduction inspirante, les étudiants passent à la pratique avec des séances de portrait en conditions réelles. L’exercice se déroule à la fois en studio, avec cinq postes installés pour l’occasion, et en extérieur, permettant de varier les contextes et les ambiances.La difficulté de l'exercice réside dans le temps donné aux étudiants qui ont dû composer avec des contraintes de plus en plus serrées pour les habituer à tout type de commande possible. Ils commencent d'abord par des sessions de 30 minutes, puis enchaînent sur des séances de 10, 5, et même 2 minutes. Ce rythme accéléré, inspiré des conditions de travail en environnement professionnel, les a forcés à gérer non seulement la technique photographique, mais aussi la relation avec le modèle et le stress du timing serré. S'en suit ensuite l'analyse des travaux et la correction de certains points en groupe afin d'apprendre globalement les uns des autres.Session en extérieurUn apprentissage immersif et transformateurL’objectif de ce workshop était clair : libérer les étudiants de leurs hésitations dans la gestion des modèles, en les plaçant dans des conditions de celles d’une commande professionnelle. En les poussant à réagir face aux aléas, à gérer la pression du temps et les imprévus, Yann Rabanier leur a permis d’acquérir une assurance précieuse. Au fil des sessions, l’évolution des étudiants est flagrante, et leurs progrès témoignent de l’efficacité de cette immersion dans l’univers exigeant du portrait photographique.Évaluation en groupe des rendus finaux 

Etpa - Actualités
victorferre-lacoste-3

Victor Ferré, ancien de l'ETPA, photographie Pierre Niney pour Silhouette Magazine

29 octobre 2024

Dans le cadre du Numéro 10 Spécial Mode Héroïnes littéraires du Magazine Silhouette, Victor Ferré, ancien étudiant de l’ETPA, a eu l’opportunité de réaliser un portrait de Pierre Niney, acteur français emblématique et égérie de la marque Lacoste. La séance s’est déroulée dans l’intimité feutrée d’une chambre d’hôtel parisienne, offrant un cadre propice à un portrait sobre et élégant.Confronté à un timing serré, Victor disposait de quinze minutes pour capter l’essence du comédien et saisir le naturel raffiné qui le caractérise, tout en étant entouré de l'équipe Lacoste et de l’agent de l’acteur, ce qui rendait l’exercice aussi exigeant que stimulant.Un parcours entre nature et modePhotographe basé à Paris, Victor Ferré est un artiste dont le regard se distingue par une alliance subtile entre l’esthétique de la mode et l’approche brute du reportage. Ayant grandi au pied des Pyrénées, il puise son inspiration dans la nature sauvage de son enfance, une influence qui se reflète dans la sensibilité et la profondeur de ses compositions. Diplômé du Cycle Praticien Photographe de l’ETPA en 2022, il décide de répondre à l’appel de la capitale et plonge directement dans le monde professionnel de la photographie de mode.Un style authentique en évolutionDepuis, Victor Ferré multiplie les collaborations avec des marques et des magazines prestigieux comme Guerlain, Dior, Hermès etc. construisant un univers où chaque projet s’inscrit dans une continuité visuelle et narrative malgré la diversité des sujets abordés. Son travail pour Silhouette et Lacoste illustre cette capacité unique à tisser des liens harmonieux entre style et authenticité, une signature qui caractérise ses œuvres.Un jeune photographe prometteurCe portrait de Pierre Niney, immortalisé pour Silhouette Magazine dans le cadre de la sortie de du nouveau parfum Lacoste, est une étape supplémentaire dans la carrière de Victor, et nous lui souhaitons encore de beaux projets comme celui-ci !Retrouver son travail sur Instagram ou son site internet ! 

Etpa - Actualités