C’est à la fin de l’été 2015 que j’ai croisé la route de Fadi et Sana.

Quelques semaine après ce fut au tour d’abi, Francis, Reem, Wadio, Evelyn, Mina, Miron, Saba ou encore du petit Marcel. Tous arrivaient d’Irak, tous avaient connu la guerre, l’enfer imposé par l’Etat islamique. Du fait de leur religion chrétienne, ils étaient parmi les premiers à souffrir de l’oppression. Beaucoup ont perdu des proches, subi des dénonciations, reçu des menaces et tous ont vécu dans la peur jusqu’à leur arrivé en France.