Le métier de photographe culinaire connait un véritable essor. En effet, la demande de photos culinaires ne cesse d’augmenter dans le secteur de la gastronomie et de l’agroalimentaire. Démarquez vous en suivant une formation professionnelle spécialisée et diplômante en photographie culinaire. Ce guide dédié vous livre les informations à connaître concernant la profession, les formations, le salaire et l’évolution du photographe culinaire.

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Missions et rôles du photographe culinaire

Le photographe culinaire a pour mission principale de réaliser des clichés attrayants afin d’éveiller les sens et susciter l’appétit des spectateurs. Les photographies des plats sont utilisées pour illustrer des menus de restaurants, des campagnes publicitaires, des emballages alimentaires, des magazines de cuisine ou encore alimenter des blogs. Un visuel réussi incite les consommateurs à commander un plat, acheter un produit ou reproduire une recette chez eux.

Compétences et qualités nécessaires pour devenir photographe culinaire

Le métier de photographe spécialisé dans le secteur de la cuisine exige avant tout des compétences spécifiques. Toutefois, la maîtrise technique et les connaissances ne font pas tout. Le photographe professionnel atteste également de qualités personnelles particulières.

En premier lieu, le photographe doit maîtriser et savoir mettre à contribution les techniques de la photographie des aliments. Il doit notamment être capable de définir le type de matériel adapté pour chaque situation et chaque sujet/objet. Il doit aussi maîtriser les réglages et la manipulation des équipements. Une maîtrise technique avérée garantit l’obtention de bons clichés en toute circonstance.

En outre, le photographe doit avoir l’œil, c’est-à-dire savoir distinguer une bonne scène qui ferait une bonne image. Une grande créativité complète l’œil. En effet, il est aussi chargé de créer des mises en scène pour rendre les plats appétissants et authentiques.

Le travail du photographe ne se limite pas à la prise de vue. Pour livrer des clichés parfaits, un travail en post-production est indispensable. Cela implique l’exploitation des logiciels de retouche dédiés à la photographie.

Les qualités en photographie peuvent être aiguisées à travers la pratique et l’entraînement. Les compétences, quant à elles, s’acquièrent à travers un apprentissage dédié. D’où l’importance de suivre une formation spécialisée pour devenir photographe culinaire.

Quel bac choisir ?

Plusieurs parcours sont possibles pour se lancer dans la photographie professionnelle. Le Bac Pro Photographie, accessible après une seconde générale, est un choix pertinent. Ce parcours permet d’acquérir rapidement des compétences techniques en prise de vue, éclairage et retouche, tout en offrant une première immersion professionnelle. Un bac général ou technologique (STMG, STD2A) est également une option valable. L’étudiant peut ensuite intégrer une école spécialisée en photographie ou en arts visuels. L’essentiel est de compléter son parcours par une formation dédiée pour maîtriser les spécificités du métier.

Formations et diplômes pour devenir photographe culinaire

Plusieurs formations sont accessibles pour devenir photographe culinaire professionnel, dont :

La formation Praticien Photographe

Accessible après un bac toute série, une formation en photographie comme nous la proposons à l’ETPA, permet d’acquérir les bases techniques de la photographie (prise de vue, éclairage, retouche) et de développer un regard artistique. Elle inclut un stage de quatre semaines en entreprise pour une première immersion professionnelle.

Le BTS Photographie

Ouvert aux titulaires d’un bac ou équivalent, le BTS Photographie dure deux ans. La formation combine apprentissage technique et artistique. La première année est consacrée à l’approfondissement du côté artistique et à la maîtrise des techniques de la photographie. En deuxième année, les étudiants sont initiés au lancement de leur activité professionnelle. Un stage de 15 semaines en entreprise est notamment prévu pour se familiariser avec les exigences du métier.

Les modules comprennent : la prise de vue photo (utilisation du matériel, choix et réglage de la focale, définition de l’ouverture adéquate selon les circonstances, gestion de la mise au point pour contrôler la profondeur de champ, paramétrages suivant la balance des blancs, gestion de l’exposition, réalisation de panoramiques, ajustement des perspectives, maîtrise des flashs, maîtrise de la composition et du cadrage des photos), le traitement d’images (maîtrise des techniques et outils de tirage et de retouche photo en postproduction, exploitation des fonctionnalités avancées des logiciels de retouche photo).

Les étudiants bénéficient également d’enseignements spécialisés en droit, en économie, en anglais et en culture photographique.

La spécialisation en photographie culinaire

Après le BTS Photographie, il est possible de poursuivre le cursus pendant un an pour une spécialisation en photographie culinaire. Cette formation permet de se perfectionner en techniques avancées, d’aiguiser le sens artistique, de réaliser des projets personnels et de développer des compétences entrepreneuriales.

Le programme inclut des présentations de projets devant des experts en photo culinaire et les autres étudiants, la participation à des workshops pour rencontrer des acteurs professionnels, des experts et des passionnés dans le domaine de la photo culinaire. Ces séances permettent aux futurs professionnels de faire des rencontres et de créer un réseau, indispensable pour lancer leur activité professionnelle, la création d’un portfolio : à partir des meilleurs clichés sélectionnés parmi les photos réalisées pendant les sessions d’apprentissage (workshop, projets personnels, ateliers divers). La spécialisation d’un an est sanctionnée par l’obtention d’un titre RNCP de niveau 6, équivalent à un bac +3 / + 4.

Les outils du photographe culinaire

Le photographe doit s’équiper de matériel adapté pour capturer des images de haute qualité, mettant en valeur les textures, les couleurs et les détails des plats.

L’appareil photo

Un appareil photo reflex est un excellent choix pour débuter en photographie culinaire. Ce type de matériel offre en effet une grande flexibilité en matière de réglages et permet d’obtenir des images nettes et détaillées. Les hybrides sont également une alternative intéressante, car elles sont plus compactes et plus performantes en condition de basse lumière.

Les objectifs

L’objectif joue un rôle essentiel dans la qualité des clichés. Les objectifs à grande ouverture (f/1.8 ou f/2.8) permettent de créer un beau flou d’arrière-plan et de capturer plus de lumière, idéaux pour des prises de vue en intérieur. Un 50 mm ou un 100 mm macro est souvent privilégié pour la photographie culinaire.

Le trépied

Un trépied est indispensable pour assurer la stabilité de l’appareil, notamment lors des prises de vue en faible luminosité ou en longue exposition. Il permet d’éviter le flou de mouvement et d’obtenir des compositions précises.

L’éclairage et les accessoires

La gestion de la lumière est cruciale en photographie culinaire. Un éclairage artificiel (lampes LED, flashs) associé à un diffuseur permet d’adoucir les ombres et d’obtenir une lumière naturelle. Les panneaux réflecteurs sont également utiles pour rediriger la lumière et équilibrer les contrastes, sublimant le rendu visuel des plats.

Quel est le salaire d’un photographe culinaire ?

Le salaire d’un photographe culinaire varie généralement en fonction de différents facteurs dont notamment son niveau d’expérience.

Salaire d’un débutant

Un photographe culinaire en début de carrière gagne en moyenne entre 1 500 et 2 000 euros par mois. Ce revenu dépend du nombre de missions obtenues et des tarifs pratiqués. Pour un freelance, les débuts peuvent être irréguliers, nécessitant la constitution d’un portefeuille de clients et d’un réseau professionnel.

Salaire d’un photographe expérimenté

Avec plusieurs années d’expérience et une clientèle fidèle, le salaire du photographe peut atteindre 2 500 euros mensuels, voire beaucoup plus. Certains photographes réputés, travaillant pour des marques haut de gamme ou dans la publicité, peuvent percevoir des revenus bien plus élevés. Pour les photographes freelances, la tarification se fait souvent à la journée ou par projet, avec des honoraires pouvant varier entre 300 et 1 000 euros par séance, selon la complexité du travail et la renommée du photographe.

Évolution de carrière envisageable

Au fil des années, un photographe culinaire expérimenté peut diversifier ses activités et évoluer vers des postes à plus grande responsabilité ou à forte valeur artistique. Avec plusieurs années de profession, le photographe culinaire peut notamment devenir :

Directeur artistique

Avec une solide expérience en photographie et une bonne connaissance du stylisme culinaire, un photographe peut devenir directeur artistique dans une agence de communication, un magazine dédié à la gastronomie ou une marque agroalimentaire. Ce rôle consiste à superviser l’ensemble de la direction visuelle d’un projet, en choisissant les concepts esthétiques, les angles de prise de vue et la mise en scène.

Formateur en photographie culinaire

Un photographe expérimenté peut organiser des ateliers, dispenser des formations individuelles et enseigner dans des écoles de photographie. Ce métier lui permet de partager son expertise technique et artistique, tout en guidant de futurs photographes culinaires dans leur parcours professionnel.

Artiste photographe culinaire

Enfin, certains photographes culinaires experts choisissent d’explorer la photographie culinaire sous un angle plus artistique en réalisant des expositions ou en publiant des ouvrages spécialisés. Ces photographes développent un style unique et exposent leurs créations dans des galeries, des salons ou des magazines spécialisés, contribuant ainsi à l’évolution de la photographie culinaire en tant qu’art à part entière.

Les secteurs et entreprises qui recrutent

Le photographe culinaire peut exercer son métier dans divers secteurs. Il peut notamment évoluer dans les domaines de la restauration et de l’édition. Le professionnel de la photographie culinaire est aussi compté parmi les acteurs majeurs dans le secteur de la publicité, du marketing et des médias. Son rôle est essentiel pour valoriser les créations culinaires et susciter l’intérêt des consommateurs à travers des images alléchantes et soigneusement composées.

Restaurants et chefs

De nombreux chefs et restaurateurs font appel à des photographes culinaires pour mettre en valeur leurs plats sur leur site web, leurs menus, leurs supports publicitaires et leurs réseaux sociaux. Une image de qualité renforce l’attractivité d’un établissement et influence le choix des clients. Certains grands chefs collaborent par ailleurs avec des photographes pour l’illustration des livres de recettes ou pour des campagnes promotionnelles.

Médias et édition

Les magazines culinaires et les éditeurs de livres de cuisine sont également de gros demandeurs de photographies gastronomiques. Les images doivent capturer la beauté et l’essence des plats tout en s’intégrant harmonieusement aux contenus rédactionnels. La photographie culinaire est essentielle pour accompagner des recettes et illustrer des reportages sur la gastronomie.

Publicité et marketing

Les marques agroalimentaires et les agences de communication recherchent généralement des photographes spécialisés. Ces derniers tiennent en effet un rôle primordial pour la réalisation des visuels dans le cadre des campagnes publicitaires. Ils interviennent pour la conception de packaging de produits alimentaires et de contenus promotionnels. Il s’agit ici de sublimer les produits alimentaires afin de créer des visuels impactants, qui incitent les consommateurs à l’achat.

Quelle école choisir pour devenir photographe culinaire ?

Le choix de l’école est crucial pour s’assurer d’acquérir les meilleures formations professionnelles. Il convient de choisir une école qui propose une formation spécialisée, dispensée par des experts reconnus dans le domaine de la photographie culinaire. Assurez-vous que l’établissement ou le centre de formation délivre un diplôme ou un certificat reconnu par l’État. La certification constitue l’unique gage de la qualité de l’enseignement et de la validité du parcours professionnel.

Créée en 1974, l’ETPA est un établissement pionnier dans le domaine de l’enseignement en techniques et art de la photographie en France. Elle propose notamment deux types de formation en photographie culinaire. Les différents cursus sont accessibles aux titulaires du bac toute série. Les apprentissages mêlent théorie et pratique, avec des stages en milieu professionnel pour familiariser au mieux les photographes à leur futur métier. De plus, les formateurs, qui sont généralement des photographes professionnels expérimentés, partagent leur expérience personnelle. Cela représente un atout majeur pour les futurs experts.

Et pour préparer au mieux les photographes au lancement de leur activité professionnelle dans le secteur de la photographie culinaire, l’ETPA dispense un parcours de spécialisation d’une durée d’un an. Outre le perfectionnement technique et artistique, les étudiants sont guidés par des experts dans le processus de présentation de leur travail. Ils bénéficient également d’un accompagnement personnalisé pour la création de leur portfolio et le lancement de leur site professionnel ou de leur page dédiée sur les réseaux sociaux. Des ateliers sont organisés pour permettre aux futurs photographes étudiants de s’entraîner en réalisant plusieurs clichés. Ils peuvent utiliser les images capturées pendant les séances d’entraînement pour compléter leur portfolio.