Le Grand Prix Cet événement est un moment très attendu pour les élèves de 3e année d'Approfondissement Photographique, il signe la fin de 3 années intensives.Nos étudiants ont fait preuve d'un investissement et cela se conclut avec cette remise des prix. Leurs séries ont été confrontées au regard de divers professionnels de la photographie, qui jugent la qualité du travail élaboré, l'originalité et la pertinence.Lors de cette journée, les projets des étudiants font l’objet d’une exposition, dans laquelle parents, élèves et professionnels peuvent déambuler, à la découverte des productions.Le juryAlain de Baudus, photographeLaetitia Guillemin, rédactrice photo et cofondatrice / membre du comité artistique du festival CirculationsPatricia Morvan, co-dirige l'Agence VuYannick Labrousse, photographePascal Clement, photographeGilles Favier, photographe et cofondateur / directeur artistique du festival Images SingulièresPatrice Normand, photographeEric Garault, photographeMartina Bacigalupo, photographeTao Douay, ancien élève, photographeLes lauréatsDifférents prix ont été remis, le "Grand Prix", le "Prix Spécial", et 4 "Mention Spéciale".[[push]]C'est Caroline ANDRIVON qui a remporté le Grand Prix pour ses séries "Au carré", "Vous nous portez le poids", "(Im)passe" et enfin, "Et si on disait qu'on était tous là ?". Elena GODEFROY s'est vue récompensée pour son travail avec le Prix Spécial. Et enfin, il y a eu Mathis BENESTEBE, Lucie COMBY, Alexandre DELON et Romane SEGUY qui se sont démarqué en se voyant décerné une Mention Spéciale.Leur Instagram :Caroline AndrivonElena GodefroyRomane SeguyMathis BenestebeAlexandre DelonLucie CombyCaroline ANDRIVON :Qu'as-tu ressenti quand tu as entendu ton prénom ?Honnêtement, je n'ai pas ressenti grand-chose parce que je crois que je me suis mise dans une petite bulle. Je n'ai pas spécialement stressé sur le Grand Prix tout au long de l'année, même à la fin de l'année. De toute façon, les dés étaient lancés et tout le monde avait sa chance. La pression, est montée peut-être 1h, voir 2h avant, donc je me suis un peu mise dans ma bulle à cause du stress...Actuellement, comment décrierais-tu ton état d'esprit ?Alors là, je pense que ça fait 1 h que c’est passé donc je me sens peut-être plus apaisée, moins stressée et j'ai envie de profiter. Ce sont les derniers moments où je suis à l'école, encore étudiante donc j'ai envie de profiter avec tout le monde. C'est surtout ça. Mais heureuse et contente. Je commence à réaliser, c'est chouette.En quelques mots, pourrais-tu résumer ton expérience à l'ETPA ?C'était trois années hyper intenses, hyper enrichissantes et c'était vraiment super. Puis j'ai repris les études un peu tard, j'étais avec des plus jeunes. J'avais un petit peu d'appréhension, je ne savais pas ce que je faisais là, même si j'étais attiré par la photo.Mais j'ai vu que j'avais énormément appris. Effectivement, grâce à l'école, grâce à l'équipe pédagogique qui est très passionnée par le métier, ça a été hyper enrichissant. Etre avec des gens passionnés, ça permet de faciliter la transmission. Et en tout cas, ça a marché avec moi.[[push]]Explication de sa série "AU CARRÉ" :"Souvent oublié, parfois méprisé, le personnel ménager des hôtels remet en état, chaque jour, les chambres et les parties communes. Généralement ce sont des femmes. Elles se plient, se tordent, se contorsionnent, s’adaptent au lieu exigu, pour être le plus rapide possible, et continuer sur les chambres suivantes. Elles doivent à la fois donner une bonne image de l’établissement, respecter une cadence infernale, une exigence de propreté irréprochable sans aucune reconnaissance.Pourtant , je les vois gracieuses, l’enchainement de ces gestes précis forme une chorégraphie qui se mêle au décor.J’ai suivi le quotidien d’une de ces femmes de chambre pendant plusieurs mois jusqu’à ce qu’elle soit remerciée. Emploi jetable, remplaçable mais indispensable, symbole d’une précarité et d’une pénibilité au travail."L'événement en images :