Loïc Bonnaure expose au festival ImageSingulières
Quel est votre parcours depuis l’ETPA ?
J’ai fait un BTS Photographie et une 3e année de spécialisation ; je suis issu de la promo 2012. Ensuite j’ai eu l’opportunité d’être assistant à l’ETPA avec des professeurs. Parallèlement j’ai créé mon statut d’indépendant et ce en sortant de l’école. Le réseau que l’on construit à ETPA et mes anciens maîtres de stage m’ont énormément aidé. Aujourd’hui je travaille au sein du studio Lucette à Toulouse.
Qu’est-ce qui vous anime dans la photographie ?
La photographie est un art qui laisse beaucoup de possibilités. C’est assez varié on ne fait jamais la même chose. En ce qui me concerne, je m’oriente plutôt vers le portrait car il a un échange humain qui m’intéresse. Également, je sohaiterais me rapprocher vers de la photo documentaire comme le projet de « la France vu d’ici » (projet sur une enquête photographique et documentaire).
Comment avez-vous entendu parler du festival ImageSingulières ?
J’ai assisté le directeur artistique du festival, Gilles Favier sur une commande en sortant de l’école.
Pourquoi exposez-vous à ImageSingulières ?
Comment voyez-vous ce festival d’un point de vu professionnel ?
Le festival ImageSingulières est un rendez-vous de passionnés. La convivialité est de rigueur, c’est une grande famille de photographes tous accessibles. Cela permet de voir d'autres travaux car c’est un grand rendez-vous de la photo. C’est un lieu de rencontre et d’échanges entre professionnels. Le festival prend de l’ampleur et y exposer est vraiment une chance.
Quel rapport entretenez-vous avec Gilles Favier ?
Pour commencer j’ai connu Gilles comme intervenant. Puis, au fur et à mesure on a appris à se connaître et par la force des choses nous sommes devenus amis.
Quel est votre rôle au sein du festival, pouvez-vous nous expliquer ?
Tout d’abord, j’ai commencé comme bénévole, je travaille sur la production du festival en général. Cette année, je m’occupe d’une partie des tirages et du montage des expos. Je suis polyvalent. On est présent pour tout et on s’adapte aux différents types de production.
Quels enseignements tirez-vous de l’ETPA aujourd’hui dans votre vie professionnelle et par rapport au festival ?
L’ETPA m’a donné tous les outils pour travailler dans la photographie. La formation est large et complète, de travailler dans le monde de la photo et d’accéder à beaucoup de domaines et de différents corps de métiers. Je suis jeune photographe et c’est un endroit où on rencontre des maîtres de la photo. Je donne des cours à l’ETPA, les élèves sont très intéressés par ce festival. C’est un accès important à la culture : les photographes sont facile d'accès ce qui permet un échange relativement facile.
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants actuels ?
Il faut produire un maximum et ne pas se laisser aller à une routine. Racontez des histoires !