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"Lumen", la vie au couvent par Léa Bousqué

29/01/2018 - 4 minutes
Actualité
Quelle est ta formation ? 
En 2013 j’obtiens un bac en sciences et technologies du design et des arts appliqués à Anglet. J’intègre ensuite l’ETPA en classe de praticien photographe pour deux ans puis la 3ème année d’approfondissement avec Pierre Barbot, responsable du pôle photo, d’où je sors diplômée en 2016.

Quel est ton parcours depuis l’ETPA ?
Depuis ma sortie de l’école, je vis et travaille à Toulouse à mon compte en tant que photographe artiste auteur. D’une part pour des commandes (entreprise/événementiel/architecture..). Et d’autre part sur mes projets personnels, comme la série « Lumen » que j’ai terminé 1 an après ma sortie d’école. La série a été sélectionnée parmi les 10 finalistes du « World Report Award catégorie Spot Light Award en septembre 2017 » lors du festival della fotografia etica (Italie). Puis publié en tant que portfolio dans le magazine Causette en décembre 2017. 

Comment as tu été publiée dans le magazine Causette ?
Depuis la fin du projet « Lumen », je voulais tenter d’être publiée en presse, j’ai donc préparé un book avec mes images puis envoyé des mails afin de me présenter à quatre rédactions de quatre magazines différents dont Causette. La responsable photo du magazine Causette m’a répondu qu’elle souhaitait me rencontrer à la rédaction lors de mon passage sur Paris quelques jours plus tard. Après l’entretien, le magazine a décidé de me publier et nous avons travaillé sur la maquette avant la sortie en kiosque du magazine le mois suivant. 
Parallèlement, certaines personnes de mon réseau m’ont effectivement aidé en m’indiquant comment rentrer en contact avec la presse puis Pierre Barbot m’a ensuite aidé et encouragé sur la préparation de mon book et des mails que j’ai envoyé. 

Pourquoi avoir choisi le sujet des religieuses ? quelle était ton intention ?
Le sujet des religieuses c’est un peu imposé à moi comme une évidence lorsque ma grand-mère ma parlé des nones qui venaient de s’installer près de chez elle. 
N’étant pas croyante, je ne comprenais absolument pas comment on pouvait encore faire le choix de vie qu’est celui d’une religieuse. 
Mon intention première a donc été d’aller à leur rencontre afin de comprendre comment elles avaient atterri dans un couvent, pourquoi avoir choisi ce rythme de vie dans une société qui se détache de plus en plus de ses antécédents catholiques. 

C’est un travail que tu as commencé lors de ton cursus à l’école, peux-tu nous en dire plus sur la génèse du projet ?   
En fait c’est un travail que j’ai débuté en seconde année, nous devions rendre un dossier comportant huit sujets photographiques dont un reportage. C’est dans ce cadre-là que j’ai commencé la série « Lumen ». En troisième année je ne voulais plus continuer mon travail avec les religieuses j’avais envie de nouveauté. C’est Pierre Barbot qui m’a remis sur cette voie après m’avoir laissée patauger plusieurs semaines sur d’autres projets. Nous avons abordé le sujet d’une autre manière, après avoir vu ce qu’était la vie au couvent je me suis intéressée au parcours des six jeunes femmes de la communauté et me suis centrés sur une en particulier dont le parcours m’avait touchée car il était aux antipodes de ce que je pouvais imaginer.  

Quels seraient les conseils que tu donnerais aux étudiants actuels ?
L’école permet d’aborder des tas de sujets et de tester beaucoup de choses afin d’essayer de trouver ce qui plaît à chacun. Il faut saisir tout ce qu’il y a à apprendre auprès des intervenants et des enseignants. Je pense aussi qu’il est très important de profiter d’être à l’école pour se donner à fond dans ses projets afin de commencer à créer un book qui est la seule chose qui nous représente lors de notre arrivée dans le milieu du travail. 

Quels sont tes projets ?
J’ai plusieurs projets en tête pour la prochaine année, mais le principal est de partir en Afrique afin de démarrer une nouvelle série sur la jeunesse des pays défavorisés. C’est un projet qui me tient à coeur et que j’espère pouvoir réaliser d’ici à la fin 2018.
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[ALUMNI] Cloé Harent, Lauréate du Prix Tremplin Jeunes Talents

21 novembre 2024

Cloé Harent est née en 1998 dans le Sud-Ouest, fille de danseurs classiques, elle immergée dès son enfance dans un univers où l’art est un moyen d’expression fondamental. Après une formation à l'ETPA de Toulouse, où elle obtient son diplôme en 2019, elle se distingue dès cette année-là par le Prix Spécial du Jury du Grand Prix ETPA. Depuis, sa carrière connaît une ascension fulgurante, marquée par une série de résidences et de distinctions qui la placent parmi les jeunes talents les plus prometteurs de sa génération.© Cloé Harent, Bruit Rose, Planches Contact 2024Bruit rose, Planches Contact 2024 © Cloé HarenUn tremplin vers de nouveaux horizonsCloé Harent a été récompensée par le Prix Tremplin Jeunes Talents du festival Planches Contact 2024 à Deauville. Le Tremplin Jeunes Talents de Planches Contact, qui permet à des photographes émergents de bénéficier d’une résidence à Deauville. Un prix décerné par un jury d'experts, présidé par la photographe Sarah Moon. Le travail de C. Harent a captivé les membres du jury, qui ont salué sa capacité à saisir, avec poésie et sensibilité, les liens subtils entre l’Homme et la nature. Une série inédite intitulée Bruit rose qui révèle la richesse fragile des écosystèmes littoraux normands, en particulier ceux des estrans, ces zones de transition entre terre et mer.En capturant ce monde microcosmique souvent négligé, Cloé Harent invite le spectateur à une contemplation de la biodiversité, tout en soulignant la fragilité de cet équilibre naturel. Les estrans apparaissent comme des espaces poétiques où la vie, dans sa plus petite forme, lutte pour subsister. Son regard attentif transforme ces éléments en une exploration sensorielle, où chaque image semble suspendue dans le temps.Bruit rose, Planches Contact 2024 © Cloé HarenUne démarche intuitive et sensibleLors de sa résidence à Deauville, elle raconte l’émerveillement qu’elle a ressenti face aux coquillages et autres objets laissés par la mer. Sa série Bruit rose est une œuvre qui invite à réfléchir sur l’impact du temps et des marées sur la vie maritime et la biodiversité locale. Elle propose une approche attentive sur les traces que l’Homme et la nature laissent sur notre environnement.Le jury de Planches Contact n’a pas manqué de souligner la singularité de son travail, décrivant l’approche de C. Harent comme une invitation à découvrir un « Deauville de l’infiniment petit, où mollusques, lichen, anémones » se révèlent dans toute leur beauté. Cloé Harent choisit de se concentrer sur les traces minuscules laissées par les marées : coquillages, algues, et autres débris organiques que l’océan dépose sur la plage. Ces fragments, que la mer rejette et que le temps façonne, deviennent les témoins d’une vie invisible.Bruit rose, Planches Contact 2024 © Cloé HarenUn regard neuf sur le monde vivantÀ travers son travail, Cloé Harent propose un regard neuf sur le monde vivant, où l’intuition et la sensibilité sont les clés pour appréhender la beauté fragile de notre environnement. Bruit rose est un hommage photographique à la puissance et à la fragilité de la nature. Sa démarche sensible, fondée sur la contemplation, nous invite à découvrir les richesses cachées de notre planète.Le travail de Cloé Harent rappelle que l’art, par sa capacité à révéler l’invisible, a un rôle essentiel à jouer dans la prise de conscience environnementale. Sa capacité à capturer la poésie de la nature et à créer un dialogue visuel entre l’Homme et l’environnement, fait d'elle une des artistes à suivre de près dans les années à venir. 

Etpa - Actualités
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[WORKSHOP] L'art du portrait avec Yann Rabanier à l’ETPA

05 novembre 2024

Nous avons récemment accueilli Yann Rabanier, ancien élève à l'ETPA aujourd'hui portraitiste reconnu ayant photographié des personnalités comme Marion Cotillard, Adam Driver, Ryan Reynolds et autres, pour un workshop entièrement dédié au portrait. Ce workshop captivant a permis aux étudiants de se confronter aux réalités de la prise de vue professionnelle et d’affiner leur approche du portrait.Session en studioPremière approche : diagnostic et inspirationLe workshop a débuté par une évaluation des compétences de chaque étudiant. Yann Rabanier commence d'abord par examiner des clichés faits par les étudiants, de discuter des démarches créatives, et de mesurer le niveau de chacun, un préambule essentiel pour adapter son accompagnement aux besoins individuels. Viens ensuite au tour du professionnel de présenter son propre travail, expliquant ses techniques et sa façon de travailler à travers l'observation de son travail. Par des exemples concrets, il décortique les coulisses de certaines de ses photographies, en abordant des aspects essentiels comme la gestion des modèles, les relations avec les clients et les attachés de presse, mais aussi la préparation et les ajustements lors des séances de prise de vue.La pratique : sessions en studio et en extérieurAprès cette introduction inspirante, les étudiants passent à la pratique avec des séances de portrait en conditions réelles. L’exercice se déroule à la fois en studio, avec cinq postes installés pour l’occasion, et en extérieur, permettant de varier les contextes et les ambiances.La difficulté de l'exercice réside dans le temps donné aux étudiants qui ont dû composer avec des contraintes de plus en plus serrées pour les habituer à tout type de commande possible. Ils commencent d'abord par des sessions de 30 minutes, puis enchaînent sur des séances de 10, 5, et même 2 minutes. Ce rythme accéléré, inspiré des conditions de travail en environnement professionnel, les a forcés à gérer non seulement la technique photographique, mais aussi la relation avec le modèle et le stress du timing serré. S'en suit ensuite l'analyse des travaux et la correction de certains points en groupe afin d'apprendre globalement les uns des autres.Session en extérieurUn apprentissage immersif et transformateurL’objectif de ce workshop était clair : libérer les étudiants de leurs hésitations dans la gestion des modèles, en les plaçant dans des conditions de celles d’une commande professionnelle. En les poussant à réagir face aux aléas, à gérer la pression du temps et les imprévus, Yann Rabanier leur a permis d’acquérir une assurance précieuse. Au fil des sessions, l’évolution des étudiants est flagrante, et leurs progrès témoignent de l’efficacité de cette immersion dans l’univers exigeant du portrait photographique.Évaluation en groupe des rendus finaux 

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Victor Ferré, ancien de l'ETPA, photographie Pierre Niney pour Silhouette Magazine

29 octobre 2024

Dans le cadre du Numéro 10 Spécial Mode Héroïnes littéraires du Magazine Silhouette, Victor Ferré, ancien étudiant de l’ETPA, a eu l’opportunité de réaliser un portrait de Pierre Niney, acteur français emblématique et égérie de la marque Lacoste. La séance s’est déroulée dans l’intimité feutrée d’une chambre d’hôtel parisienne, offrant un cadre propice à un portrait sobre et élégant.Confronté à un timing serré, Victor disposait de quinze minutes pour capter l’essence du comédien et saisir le naturel raffiné qui le caractérise, tout en étant entouré de l'équipe Lacoste et de l’agent de l’acteur, ce qui rendait l’exercice aussi exigeant que stimulant.Un parcours entre nature et modePhotographe basé à Paris, Victor Ferré est un artiste dont le regard se distingue par une alliance subtile entre l’esthétique de la mode et l’approche brute du reportage. Ayant grandi au pied des Pyrénées, il puise son inspiration dans la nature sauvage de son enfance, une influence qui se reflète dans la sensibilité et la profondeur de ses compositions. Diplômé du Cycle Praticien Photographe de l’ETPA en 2022, il décide de répondre à l’appel de la capitale et plonge directement dans le monde professionnel de la photographie de mode.Un style authentique en évolutionDepuis, Victor Ferré multiplie les collaborations avec des marques et des magazines prestigieux comme Guerlain, Dior, Hermès etc. construisant un univers où chaque projet s’inscrit dans une continuité visuelle et narrative malgré la diversité des sujets abordés. Son travail pour Silhouette et Lacoste illustre cette capacité unique à tisser des liens harmonieux entre style et authenticité, une signature qui caractérise ses œuvres.Un jeune photographe prometteurCe portrait de Pierre Niney, immortalisé pour Silhouette Magazine dans le cadre de la sortie de du nouveau parfum Lacoste, est une étape supplémentaire dans la carrière de Victor, et nous lui souhaitons encore de beaux projets comme celui-ci !Retrouver son travail sur Instagram ou son site internet ! 

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