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[ALUMNI] Ana Arevalo remporte le Prix Camille Lepage 2021 !

04/08/2021 - 17 minutes
Actualité

Aussi lumineuse que talentueuse, Ana Arevalo est certainement une source d’inspiration pour beaucoup de femmes et de photographes. À seulement 32 ans, cette photojournaliste et artiste visuelle vénézuélienne vient de remporter le prix Camille Lepage pour sa série Días Eternos, un travail au long cours sur la condition des femmes en détention provisoire, dans les prisons du Venezuela, son pays d’origine.

Elle est ainsi la 2ème élève de l’ETPA a remporté ce prix prestigieux, après Romain Laurendeau qui fût le lauréat en 2015, pour son projet de reportage sur la jeunesse algérienne.

Qu’est ce qui t’a poussé à suivre une voie artistique ?

"Étant musicienne et chanteuse, je pense que j’ai toujours eu une fibre créative et artistique, mais la photographie, et notamment la photo documentaire, je l’ai connue à Toulouse. Au Venezuela nous n’avons pas cette tradition de la photo.

Je pense que c’est également ma curiosité qui m’a poussée vers la photographie. Selon moi, sans la curiosité, ça ne fonctionne pas.

Avant de rentrée à l’ETPA, j’ai étudié les sciences humaines à Sciences Po. Je savais déjà que je voulais faire un métier qui ait un impact humain, qui me permette d’aider les gens.

Lorsque j’ai découvert la photographie, en allant dans des expositions et des vernissages, comme au Festival Manifesto et au Château d’Eau, je terminais mes études à Sciences Po et j’avais l’opportunité de continuer mes études en intégrant un master en journalisme.

Mais j’ai rapidement compris que le médium de la photo me permettrait de donner plus rapidement un impact. Je pense qu’en faisant du journalisme ou de la politique, le chemin aurait été plus long avant de pouvoir changer les choses et aider les gens.

Ma passion pour la photo est née en France, mais mon choix était pragmatique : « comment est-ce que je peux vite rendre service et donner rapidement un impact ? »

J’aime aussi beaucoup les gens. J’aime les connaître et je me connecte facilement avec eux. Avec la photo je pouvais satisfaire ma curiosité, donner de l’impact et être créative. C’était parfait."

Quelle formation as-tu suivi à l’ETPA ?

"J’ai suivi le cursus en 2 ans de Praticien Photographe. Je n’ai pas fait la troisième année d’Approfondissement Photographique car je suis partie vivre à Hambourg."

Pourquoi avoir choisi l’ETPA pour apprendre le métier de photographe ?

"Lorsque j’ai dû choisir entre la photo et le journalisme, j’avais déjà la certitude de vouloir faire du documentaire, mais je ne connaissais rien à la photographie, il fallait que j’apprenne tout.

D’un point de vue personnel, ce n’était pas facile non plus car il fallait que j’annonce à mon père que je souhaitais faire une école de photographie et que je lui prouve que cela pouvait être lucratif, que j’allais pouvoir en vivre. Alors, je me suis renseignée sur les cours que l’on enseignait à l’ETPA et j’ai constaté que c’était un programme très complet, où on apprenait tout. J’ai aussi vu que cette école dispensait des cours avec des photographes professionnels, des personnes qui vivaient vraiment de la photographie.

Les cours de praticien photographe m’ont permis d’apprendre l’histoire, la sémiologie, le labo noir et blanc. Il faut toucher la magie de la photo noir et blanc pour comprendre la photographie.

Et puis je vivais à Toulouse, donc c’était impeccable."

Mais d’ailleurs, peux-tu nous dire ce qui t’a amené à Toulouse ?

"En 2009, la ville de Caracas, où je vivais, était considérée comme la ville la plus dangereuse du monde. Il y avait une véritable crise de violence dont j’ai été plusieurs fois victime. La violence touchait tout le monde, et personnellement j’ai failli mourir trois fois.

Je voulais partir et c’est ma mère qui m’a permis de le faire. À l’époque, elle travaillait pour Air France, elle a envoyé un mail à tout le service français pour savoir si quelqu’un pouvait m’accueillir afin que je parte de Caracas et que je quitte cette violence. Et il y a eu Jean Louis, celui que je considère comme mon père français, qui a dit oui. C’est grâce à lui que j’ai atterri à Toulouse."

Selon toi, qu’est-ce que la formation et les profs t’ont apportée ?

"C’était une très belle époque de ma vie. L’école et les professeurs m’ont apportée tous les outils nécessaires pour être photographe, même s’il y avait une grande exigence en termes de pratique photographique.

Je ne pense pas que j’étais une bonne élève…en fait j’étais la pire des élèves. Mon plus gros problème était que je ne savais pas être ponctuelle. Aujourd’hui encore, je n’arrive pas à l’être. J’ai torturé mes professeurs avec ça haha.

Je suis restée très proche de mon ancien professeur, Philippe Guionie. Il est génial et il m’aide encore beaucoup. Il est d’ailleurs mon tuteur pour un travail que je réalise avec National Geographic.

De cette formation, je retiens les échanges que j’ai pu y avoir autour de la photographie. C’est quelque chose de rare, qui n’existe pas dans toutes les écoles. 

J’ai profité du temps que j’avais lors du premier confinement pour faire un master en photographie. J’ai constaté qu’échanger autour de la photo, sur ce qu’est vraiment la photographie, était une chose difficile, et qu’il n’y avait qu’à l’ETPA que j’avais trouvé ça."

Est-ce qu’il y avait une matière que tu appréciais particulièrement ?

"La sémiologie à 100% ! Et le cours d’histoire de la photographie. Je me souviens que le professeur qui enseignait cette matière était Dominique Roux. Il ne sait probablement même pas que j’existe, mais je l’aime beaucoup, il m’a beaucoup apportée.

Je me souviens aussi d’une matière où l’on devait rendre un projet photographique chaque semaine. C’était très difficile à faire car il fallait rendre un travail photographique bien fait, bien séquencé, toutes les semaines. C’était beaucoup de travail."

Est-ce que ça a été facile pour toi d’intégrer le milieu professionnel de la photographie ?

"Lorsque je suis sortie de l’ETPA, j’étais photographe ; mais je ne savais pas comment faire des sous avec mes photos. J’étais un peu perdue et j’ai dû faire mon chemin moi-même, en essayant plein de choses. Les professeurs ne nous avaient pas enseigné cela, peut-être qu’ils ne voulaient pas nous donner le secret pour que nous apprenions à nous défendre nous-mêmes.

Je n’ai pas fait la troisième année d’Approfondissement Photographique parce que je suis tombée amoureuse d’un allemand qui m’a « kidnappée » à Hambourg. Du coup, j’ai de nouveau dû recommencer ma vie et apprendre une nouvelle langue.

Ça n’a pas été simple, pour moi, d’intégrer le milieu professionnel de la photographie car il m’a fallu comprendre le fonctionnement du monde professionnel allemand. Au début, je faisais beaucoup de choses, tels que des portraits de gens, des photos de mariages, des reportages photos pour des anniversaires, etc …

Au bout de deux ans, j’ai été embauchée par Szene, un petit magazine à Hambourg. C’était une expérience géniale car j’étais libre de faire ce que je voulais, on me laissait m’exprimer. Et avec eux, j’ai appris les codes de la photographie éditoriale. Puis, petit à petit, je me suis remise à faire de la photo documentaire, chez moi au Venezuela.

En 2016, j’ai réalisé « The Meaning Of Life », qui retrace l’histoire de la lutte contre le cancer de mon mari ; et en 2017 j’ai commencé mon travail sur les prisons, au Venezuela.

Jane Evelyn Atwood m’a inspirée pour ce travail. Pas forcément sur le fait de réaliser un sujet sur les prisons, mais elle m’a appris qu’on pouvait faire un sujet sur les prisons, que l’on pouvait rentrer dans ces lieux-là.

Elle m’a appris une autre chose très importante qui est le fait que l’on peut prendre le temps. On n’est pas obligé de travailler vite, on peut travailler lentement ! Jane Evelyn Atwood ne travaille pas en courant, lorsqu’elle est avec les gens, elle prend le temps d’être avec eux, et j’ai appris ça d’elle. Ce sont les deux choses que j’ai apprises d’elle et que j’applique encore aujourd’hui."

Quel regard portes tu sur ton parcours ?

"Je ne sais pas, ça ne fait pas si longtemps que ça que je suis photographe. Je suis encore sur le chemin donc c’est compliqué de porter un regard sur ce que j’ai parcouru jusque-là. Je dirais que je me sens la même, je ne me sens pas changée. Mais je me rends compte que j’ai toujours eu la chance de savoir où je voulais aller. Je n’ai pas de doute.

Lorsque j’étudiais la photo, je savais que je voulais faire de la photo documentaire, réaliser des sujets humains, rendre service aux autres et avoir un impact. Alors pour le reste, j’étais une très mauvaise élève car il n’y avait que ça qui m’intéressait. Je savais exactement pourquoi je rentrais dans cette école et le reste m’importait peu.

J’avais un peu honte d’être comme ça car, en France, la culture générale a une grande place. Si on demande à quelqu’un, dans la rue, de donner le nom d’un photographe ou d’un peintre, il t’en donnera un.

Je me rappelle que lors de mon premier jour de classe, à l’ETPA, le professeur avait demandé à chaque élève de citer le nom d’un photographe. Et moi je n’en connaissais aucun, alors j’ai donné le nom d’un artiste peintre vénézuélien, sans dire qui il était. C’était le premier jour de cours de photo, je ne pouvais pas avouer que je ne connaissais pas de nom de photographe."

Quels sentiments as-tu éprouvé lorsque tu as appris que tu avais remporté le prix Camille Lepage ?

"C’était très émotionnant.

En temps normal, ce sont des professionnels qui te nominent et qui décident que tu mérites de recevoir un prix. Pour le Prix Camille Lepage, c’était différent car je désirais vraiment ce prix. Je voulais représenter les principes de cette femme incroyable. Elle était tellement clair dans son chemin, elle avait besoin de comprendre le monde à travers la photo. Il y a beaucoup de choses que j’aime chez Camille Lepage. En plus, elle était de la même génération que moi et je me dis que, peut-être, on aurait pu se rencontrer.

Je voulais avoir ce prix pour perpétuer l’héritage de cette femme. Travailler avec son nom à côté du mien est un honneur.

Et puis, le fait que des gens s’intéressent à ce travail sur les prisons de femmes me procure aussi beaucoup d’émotions et d’honneur, car c’est un sujet dont on parle peu. D’autant plus qu’il s’agit d’un jury de professionnels de la photographie. C’est très important pour moi que des professionnels de la photographie voient mon travail, en ces temps de pandémie, et que ça soit ce projet qui les intéresse. La pandémie est très importante, mais ils ont choisi ce travail qui est très différent de ce qu’on voit aujourd’hui, et c’est un véritable honneur."

Peux-tu me dire quelques mots sur cette série, Días Eternos ?

"Lorsque j’ai déménagé en France, en 2009, c’est comme si j’avais divorcé de mon pays. Je suis partie du Venezuela avec un sentiment de peur et je n’y retournais presque pas.

En 2017, cela faisait 3 ans que je n’étais pas allée chez moi et j’ai vu un changement dramatique. Dans la vie des gens, même physiquement, je voyais leurs corps fatigués de s’être battus contre la crise. Ça les a changés, ça a changé la société, ça a détruit les gens de mon pays et ça se voyait. C’est à ce moment-là que je me suis dit qu’il fallait vraiment que je fasse ce que j’avais toujours voulu faire, de la photographie documentaire.

Lorsque j’ai testé la photo documentaire à l’ETPA, ce n'était pas pour arrêter ce travail à ma série sur les gitans, à Toulouse ; c’était pour réaliser quelque chose de personnel, un travail sur ce qui me faisait du mal et contre quoi je voulais lutter. Je n’en étais pas vraiment consciente avant, et je l’ai réalisé lorsque je suis rentrée chez moi, en 2017.

À partir de là, tout a commencé au mariage d’un ami. En parlant avec une ancienne camarade de l’école, elle m’a appris qu’une de ses cousines était une journaliste engagée et elle m’a encouragée à la rencontrer. J'ai fait sa connaissance et elle m’a expliqué qu’elle travaillait dans une association pour la défense des droits des détenus. J’ai tout de suite demandé s’il y avait des femmes, et si je pouvais prendre mon appareil photo pour l’accompagner. C’est comme ça que j’ai commencé mon travail sur les centres de détention.

Les conditions de vie de ces femmes sont catastrophiques. Ces femmes n’ont pas de droits, elles n’ont pas d’eau, pas de médicaments, pas de chambre pour dormir, pas de nourriture. La plupart ne connaissent pas leurs avocats et ne savent pas quand elles pourront sortir.

Les villes du Venezuela dans lesquelles j’ai fait mon reportage sont ultra pauvres, c’est la classe sociale la plus pauvre de mon pays. J’ai travaillé dans les prisons du Venezuela de 2017 à 2019, en allant dans deux prisons d’Etat et en interviewant plus d’une centaine de femmes.  

Récemment, j’ai lu une interview de la photojournaliste Donna Ferrato, où elle disait : « Je ne suis pas la mouche sur le mur, je suis l’éléphant dans la chambre ». Et c’est cela que je ressens lorsque je vais à la rencontre de ces femmes. Je ne suis pas discrète ! Je me présente, je raconte mon histoire et je leur demande si elles veulent me raconter la leur.

Mais le Venezuela vit sous une dictature, donc je sais que la situation ne changera pas. Je me suis alors demandée ce que je pouvais faire pour avoir un impact plus national et j’ai décidé d’aller dans d’autres pays, pour photographier d’autres prisons.

Cette année, j’ai travaillé durant trois mois à El Salvador, et avec l’argent du Prix Camille Lepage, je vais poursuivre mon travail dans un autre pays. C’est un projet qui coûte très cher et grâce à ce prix je vais pouvoir le financer.

Depuis 2019, je travaille également sur un autre projet, la maternité chez les adolescentes. Cela m’est venu lors de mon travail dans les prisons, car j’y ai rencontré beaucoup d’adolescentes qui étaient mères. Du fait de leur pauvreté et parce qu’elles doivent nourrir leur enfant ; et parfois même le reste de leur famille, elles volent et terminent en prison.

J’aimerais que cette série documentaire ne soit pas juste photographiquement forte pour les yeux du reste du monde, mais qu’elle soit aussi un film documentaire préventif, pour les écoles. J’espère que cela permettra d’éviter à certaines jeunes filles de devenir mères trop jeunes et d’aller en prison."

Quelles sont tes inspirations en photographie ?

"J’en ai tellement qu’il serait difficile de toutes les nommer !

Mes grandes inspirations sont des femmes qui ont le power, ce sont elles qui m’ont ouvert le chemin.

Il y a évidemment Jane Evelyn Atwood, que j’ai eu la chance de rencontrer lors de mes études à l’ETPA, mais aussi Camille Lepage qui m’inspire beaucoup.

J’aime également beaucoup Sarah Moon, ou encore Jessica Binock. Cette photographe américaine fait aussi de la vidéo, je la trouve géniale et j’adore le swag qu’elle a dans son langage.

Bien-sûr, les mecs aussi m’inspirent beaucoup."

Quelle est, selon toi, la qualité fondamentale pour faire du photojournalisme ?

"Je pense qu’il faut avant tout travailler lentement pour prendre le temps de rencontrer les gens. On ne peut pas arriver dans un endroit, prendre la photo et repartir. C’était peut-être comme cela avant, mais plus maintenant. Si tu fais cela, tu ne connais pas les gens, tu ne connais même pas leurs noms. C’est inutile !

Je travaille comme Jane Evelyn Atwood, c’est ma religion. Ça consiste à connaitre les gens et réfléchir à comment tu vas transmettre un message pour eux.

Je considère que je travaille pour les personnes que j’aide, et non pas pour le magazine qui me paiera trois balles pour mes photos ! Je travaille pour rendre service aux gens.

La première chose à faire c’est d’aller chez les gens, les connaître et leur demander « qu’est-ce que je peux faire pour toi, comment je peux t’aider ? »

Lorsque je suis en prison, je réalise l’interview de la femme avant de la prendre en photo, parce que je veux la connaitre et savoir qui elle est. Comment pourrais-je parler de ces personnes si je ne sais pas qui elles sont ?

J’ai gardé contact avec deux femmes que j’ai rencontré lors de mon travail dans les prisons, et avec plusieurs des mères adolescentes. Je parle avec elles tous les ans, je suis un peu la marraine de leurs enfants. Et c’est normal pour moi, car il y a une relation qui se crée entre elles et moi."

Quels conseils tu donnerais à nos étudiants de l’ETPA ?

"L’école est tellement exigeante que si tu ne fais pas ce qu’on te demande, tu sors. Alors je pense qu’il faut tenir bon, bien dormir et être ponctuel. En fait je leur conseille de faire tout ce que je n’ai pas fait lorsque j’étais à l’ETPA, et d’être de meilleurs élèves que moi haha.

Plus sérieusement, je leur conseille de prendre leurs photos sans trop se prendre la tête. Parfois, les gens recherchent la réflexion de la réflexion de la photo… Non ! Il ne faut pas trop réfléchir, ça ne sert à rien. Il faut faire la photo sans trop réfléchir."

(Crédit Photo : Ana Arevalo)

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[ALUMNI] Voyage aux Îles Féroé avec Ophélie Giralt !

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C’est un défi de taille que s’est lancée Ophélie Giralt, diplômée de l’ETPA en 2020, avec son projet “SAGNIR”, un livre photographique sur les légendes féroïennes. Pour ce faire, Ophélie a lancé un crowdfunding, il ne reste aujourd'hui plus que quelques jours pour y participer !    L’histoire d’Ophélie et les Îles Féroé débute alors en 2021, lors du tournage du film "Une Année Féroïenne" réalisé par Lucas Frayssinet, où elle exerce en tant qu'assistante photographe. Ces terres verdoyantes et brumeuses ont très rapidement été une grande source d’inspiration pour la photographe qui décide donc de se lancer dans le projet de mettre en lumière les contes féroïens en collaboration avec les enfants locaux.   Ophélie travaille main dans la main avec une classe de CM2 et leur maîtresse Anna Maria Olsen, en puisant dans l’imagination des enfants, pour en capturer par la suite l’essence même des légendes de ces îles au patrimoine si riche.  Nous avons donné vie à ces contes en créant des costumes à la machine à coudre, puis immortalisé ces moments à la chambre photographique 4x5 dans les lieux précis des légendesSon projet photographie est aujourd’hui terminé, mais il reste désormais à mettre en forme ce livre, l’imprimer et le faire vivre à travers ses futurs lecteurs. Plus qu’un simple objet, ce livre se veut d’une grande qualité par les matériaux utilisés et sa technique d’impression en photogravure. Cette œuvre qui traverse les frontières est un véritable témoignage d’un héritage culturel fort. Mais ce projet ne peut pas se faire sans l’aide de généreux donateurs ! Il ne vous reste plus que quelques jours avant la fin du crowdfunding.   Un voyage pour l’archipel des Îles Féroé vous tente ? Contribuez au financement de ce projet photographique ici : SOUTENEZ SON PROJET

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[Alumni] L’ETPA était présente aux côtés d’Éléna Godefroy pour le lancement de son exposition à Barcelone !

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