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Etpa photographie - Galerie

Entre deux eaux - Arnaud Chochon

arnaud chochon entre deux eaux

Le choix de les photographier vides et désertes participe de cette volonté de nous les représenter débarrassées de leur fonction ludique ou sportive, comme purifiées de toute contingence, purs objets de contemplation.

La répétition systématique du même point de vue, tandis que les lignes de fonds convergent vers un point de fuite pour la construction de perspectives parfaitement maitrisées, la ligne d’horizon toujours à la même hauteur d’œil, donnent une stabilité à l’ensemble de la série.

En arrêt de fonctionnement, ne raisonnant plus d’aucun bruit parasite, elles se posent là, belles et monumentales, au point de les espérer abandonnées à tout jamais à leur seule présence silencieuse et photographique."

DOMINIQUE ROUX,
professeur d'Histoire de la photographie à l'ETPA.

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Son œuvre

"Il y a piscines et piscines. Piscines particulières qui furent un temps signes extérieurs de richesse mais qui aujourd’hui constituent l’aménagement du plus banal des pavillons de banlieue aux terrain garantis « piscinables », piscines municipales bruyantes et populeuses où les corps se mêlent dans un joyeux désordre de plongeons et de fortes odeurs de chlore. Piscines ouvertes l’été, couvertes l’hiver mais qui n’ont pour la plupart qu’une valeur d’usage.

Toutes autres et nettement plus aristocratiques sont ces piscines que nous propose le regard d’Arnaud Chochon qu’il a découvertes par un patient repérage dans divers villes de France. D’ailleurs, dans leur majesté, leurs architectures imposantes de style néo-classique, néo-baroque, arts déco, art nouveau et même industrielles, elles ressemblent plus à des théâtres, des temples, des cathédrales, des bibliothèques et nous renvoient plus à l’image de la culture que de la culture physique.

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Actualités

[ALUMNI] Cloé Harent, Lauréate du Prix Tremplin Jeunes Talents

Cloé Harent est née en 1998 dans le Sud-Ouest, fille de danseurs classiques, elle immergée dès son enfance dans un univers où l’art est un moyen d’expression fondamental. Après une formation à l'ETPA de Toulouse, où elle obtient son diplôme en 2019, elle se distingue dès cette année-là par le Prix Spécial du Jury du Grand Prix ETPA. Depuis, sa carrière connaît une ascension fulgurante, marquée par une série de résidences et de distinctions qui la placent parmi les jeunes talents les plus prometteurs de sa génération.© Cloé Harent, Bruit Rose, Planches Contact 2024Bruit rose, Planches Contact 2024 © Cloé HarenUn tremplin vers de nouveaux horizonsCloé Harent a été récompensée par le Prix Tremplin Jeunes Talents du festival Planches Contact 2024 à Deauville. Le Tremplin Jeunes Talents de Planches Contact, qui permet à des photographes émergents de bénéficier d’une résidence à Deauville. Un prix décerné par un jury d'experts, présidé par la photographe Sarah Moon. Le travail de C. Harent a captivé les membres du jury, qui ont salué sa capacité à saisir, avec poésie et sensibilité, les liens subtils entre l’Homme et la nature. Une série inédite intitulée Bruit rose qui révèle la richesse fragile des écosystèmes littoraux normands, en particulier ceux des estrans, ces zones de transition entre terre et mer.En capturant ce monde microcosmique souvent négligé, Cloé Harent invite le spectateur à une contemplation de la biodiversité, tout en soulignant la fragilité de cet équilibre naturel. Les estrans apparaissent comme des espaces poétiques où la vie, dans sa plus petite forme, lutte pour subsister. Son regard attentif transforme ces éléments en une exploration sensorielle, où chaque image semble suspendue dans le temps.Bruit rose, Planches Contact 2024 © Cloé HarenUne démarche intuitive et sensibleLors de sa résidence à Deauville, elle raconte l’émerveillement qu’elle a ressenti face aux coquillages et autres objets laissés par la mer. Sa série Bruit rose est une œuvre qui invite à réfléchir sur l’impact du temps et des marées sur la vie maritime et la biodiversité locale. Elle propose une approche attentive sur les traces que l’Homme et la nature laissent sur notre environnement.Le jury de Planches Contact n’a pas manqué de souligner la singularité de son travail, décrivant l’approche de C. Harent comme une invitation à découvrir un « Deauville de l’infiniment petit, où mollusques, lichen, anémones » se révèlent dans toute leur beauté. Cloé Harent choisit de se concentrer sur les traces minuscules laissées par les marées : coquillages, algues, et autres débris organiques que l’océan dépose sur la plage. Ces fragments, que la mer rejette et que le temps façonne, deviennent les témoins d’une vie invisible.Bruit rose, Planches Contact 2024 © Cloé HarenUn regard neuf sur le monde vivantÀ travers son travail, Cloé Harent propose un regard neuf sur le monde vivant, où l’intuition et la sensibilité sont les clés pour appréhender la beauté fragile de notre environnement. Bruit rose est un hommage photographique à la puissance et à la fragilité de la nature. Sa démarche sensible, fondée sur la contemplation, nous invite à découvrir les richesses cachées de notre planète.Le travail de Cloé Harent rappelle que l’art, par sa capacité à révéler l’invisible, a un rôle essentiel à jouer dans la prise de conscience environnementale. Sa capacité à capturer la poésie de la nature et à créer un dialogue visuel entre l’Homme et l’environnement, fait d'elle une des artistes à suivre de près dans les années à venir. 

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[WORKSHOP] L'art du portrait avec Yann Rabanier à l’ETPA

Nous avons récemment accueilli Yann Rabanier, ancien élève à l'ETPA aujourd'hui portraitiste reconnu ayant photographié des personnalités comme Marion Cotillard, Adam Driver, Ryan Reynolds et autres, pour un workshop entièrement dédié au portrait. Ce workshop captivant a permis aux étudiants de se confronter aux réalités de la prise de vue professionnelle et d’affiner leur approche du portrait.Session en studioPremière approche : diagnostic et inspirationLe workshop a débuté par une évaluation des compétences de chaque étudiant. Yann Rabanier commence d'abord par examiner des clichés faits par les étudiants, de discuter des démarches créatives, et de mesurer le niveau de chacun, un préambule essentiel pour adapter son accompagnement aux besoins individuels. Viens ensuite au tour du professionnel de présenter son propre travail, expliquant ses techniques et sa façon de travailler à travers l'observation de son travail. Par des exemples concrets, il décortique les coulisses de certaines de ses photographies, en abordant des aspects essentiels comme la gestion des modèles, les relations avec les clients et les attachés de presse, mais aussi la préparation et les ajustements lors des séances de prise de vue.La pratique : sessions en studio et en extérieurAprès cette introduction inspirante, les étudiants passent à la pratique avec des séances de portrait en conditions réelles. L’exercice se déroule à la fois en studio, avec cinq postes installés pour l’occasion, et en extérieur, permettant de varier les contextes et les ambiances.La difficulté de l'exercice réside dans le temps donné aux étudiants qui ont dû composer avec des contraintes de plus en plus serrées pour les habituer à tout type de commande possible. Ils commencent d'abord par des sessions de 30 minutes, puis enchaînent sur des séances de 10, 5, et même 2 minutes. Ce rythme accéléré, inspiré des conditions de travail en environnement professionnel, les a forcés à gérer non seulement la technique photographique, mais aussi la relation avec le modèle et le stress du timing serré. S'en suit ensuite l'analyse des travaux et la correction de certains points en groupe afin d'apprendre globalement les uns des autres.Session en extérieurUn apprentissage immersif et transformateurL’objectif de ce workshop était clair : libérer les étudiants de leurs hésitations dans la gestion des modèles, en les plaçant dans des conditions de celles d’une commande professionnelle. En les poussant à réagir face aux aléas, à gérer la pression du temps et les imprévus, Yann Rabanier leur a permis d’acquérir une assurance précieuse. Au fil des sessions, l’évolution des étudiants est flagrante, et leurs progrès témoignent de l’efficacité de cette immersion dans l’univers exigeant du portrait photographique.Évaluation en groupe des rendus finaux 
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Victor Ferré, ancien de l'ETPA, photographie Pierre Niney pour Silhouette Magazine

Dans le cadre du Numéro 10 Spécial Mode Héroïnes littéraires du Magazine Silhouette, Victor Ferré, ancien étudiant de l’ETPA, a eu l’opportunité de réaliser un portrait de Pierre Niney, acteur français emblématique et égérie de la marque Lacoste. La séance s’est déroulée dans l’intimité feutrée d’une chambre d’hôtel parisienne, offrant un cadre propice à un portrait sobre et élégant.Confronté à un timing serré, Victor disposait de quinze minutes pour capter l’essence du comédien et saisir le naturel raffiné qui le caractérise, tout en étant entouré de l'équipe Lacoste et de l’agent de l’acteur, ce qui rendait l’exercice aussi exigeant que stimulant.Un parcours entre nature et modePhotographe basé à Paris, Victor Ferré est un artiste dont le regard se distingue par une alliance subtile entre l’esthétique de la mode et l’approche brute du reportage. Ayant grandi au pied des Pyrénées, il puise son inspiration dans la nature sauvage de son enfance, une influence qui se reflète dans la sensibilité et la profondeur de ses compositions. Diplômé du Cycle Praticien Photographe de l’ETPA en 2022, il décide de répondre à l’appel de la capitale et plonge directement dans le monde professionnel de la photographie de mode.Un style authentique en évolutionDepuis, Victor Ferré multiplie les collaborations avec des marques et des magazines prestigieux comme Guerlain, Dior, Hermès etc. construisant un univers où chaque projet s’inscrit dans une continuité visuelle et narrative malgré la diversité des sujets abordés. Son travail pour Silhouette et Lacoste illustre cette capacité unique à tisser des liens harmonieux entre style et authenticité, une signature qui caractérise ses œuvres.Un jeune photographe prometteurCe portrait de Pierre Niney, immortalisé pour Silhouette Magazine dans le cadre de la sortie de du nouveau parfum Lacoste, est une étape supplémentaire dans la carrière de Victor, et nous lui souhaitons encore de beaux projets comme celui-ci !Retrouver son travail sur Instagram ou son site internet ! 
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Festival Planches Contact à Deauville : deux alumni exposent leurs œuvres !

Deux anciennes étudiantes de l'ETPA, Cloé Harent et Sara Imloul, seront mises à l'honneur lors du festival de photographie Planches Contact à Deauville, du 19 octobre 2023 au 5 janvier 2024. Ce festival,qui perdure depuis déjà 14 ans, met cette année en lumière le talent de ces deux artistes, chacune présentant une œuvre singulière, fruit de résidences créatives sur les terres normandes.Cloé Harent : une exploration photographique des estrans normands© Cloé Harent, Bruit Rose, Planches Contact 2024Lauréate du Prix Spécial du Jury ETPA en 2019, Cloé Harent a été sélectionnée pour le Tremplin Jeunes Talents 2024 organisé par le festival, une opportunité unique pour de jeunes photographes de développer un projet inédit lors d'une résidence en Normandie. Sa série intitulée Bruit rose sera exposée au festival, offrant aux visiteurs une immersion dans la beauté fragile et éphémère des estrans normands. Cloé capture à travers ses photographies des micros-paysages marins, façonnés par le mouvement des marées, en révélant les subtilités de la biodiversité locale.Sara Imloul : mémoire de l’eau et imaginaire oniriqueArtiste photographe reconnue, Sara Imloul fait partie des artistes invités en résidence et présentera deux séries lors du festival, "La Mémoire de l’Eau" et "Das Schloss", œuvres qui mêlent autobiographie, et exploration des paysages de Deauville. S'inspirant de la théorie selon laquelle l’eau possède une mémoire capable de conserver des informations pour toujours, "La Mémoire de l’Eau" explore les liens entre mémoire, rêves et souvenirs. Sara s’appuie sur une approche allégorique pour créer une œuvre visuelle introspective, en utilisant des procédés photographiques anciens comme le calotype pour réaliser ses images en noir et blanc, caractéristiques de son style unique.Les plages, les murs, les surfaces de Deauville sont des pages blanches, des planches à dessiner, à rêver, pour fonder le théâtre de cette nouvelle série autobiographique et allégorique en lien direct avec ces éléments naturels si particuliers .Sara ImloulLe festival Planches ContactPlanches Contact est depuis sa création un festival dévoué à la création contemporaine. En soutenant des résidences d’artistes, il permet à des photographes de revisiter le territoire normand avec des projets inédits. Cette année encore, neuf artistes internationaux y sont invités pour présenter leur travail, avec des expositions conçues spécialement pour différents lieux emblématiques de Deauville.L’inauguration du festival aura lieu le week-end du 25 au 27 octobre 2023, un moment important pour les deux anciennes étudiantes de l'ETPA, Sara Imloul et Cloé Harent, qui présenteront le fruit de leur travail fait en résidence. Mise à jour : Un grand bravo à Cloé qui a remporté le Prix du Jury de ce Tremplin Jeunes Talents 2024 !© SANDRINE BOYER ENGELInfos Pratiques : Du 19 octobre au 5 janvier 2025Soirée d'ouverture du festival : 25 octobre 2024 - 19h30 - Les Franciscaines
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