Backroom - Vincent Couderc
Peut-être est-il nécessaire de dépasser la vision sordide de ces lieux pour y entrevoir la véritable essence de leur existence… Ces backrooms seraient alors le théâtre de multiples paradoxes qui les rendent fondamentalement énigmatiques. Le sexe rencontre l’obscurité et le lugubre, pouvant entraîner l’oubli et le plaisir ; mais quels que soient leur dessein, quelles que soient les intentions de ceux qui franchissent leur porte, ces lieux sont accompagnés d’une profonde liberté. Et la vision, les pratiques et la définition de la sexualité ne doivent-elles pas être le parfait reflet de cette liberté ?
Ce travail photographique n’a pas pour but de tirer le portrait de ces hommes venus passer un moment en ces lieux. Il ne blâme pas leur comportement plus qu’il n’en fait d’ailleurs le procès, il a pour unique intention de constater une réalité très peu évoquée.
Son œuvre
Lieu présent dans certains bars gays, où les consommateurs peuvent se rencontrer dans la pénombre ou l’obscurité pour avoir des relations sexuelles, le plus souvent libre et avec des inconnus.
La backroom également appelé darkroom, peut être aussi petite qu’une pièce pour deux ou trois personnes, ou comprise dans un espace plus étendu comprenant des labyrinthes, des glory holes ou des parties métalliques pouvant ressembler à des cellules de prison.
Ce labyrinthe a priori exigu et sombre peut-il mener à la volupté ? Que vient-on chercher dans ces endroits pourtant aux antipodes du plaisir traditionnellement défini ?
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