Informations
Niveau d'étude : | Bac+2 |
Code ROME : | E1201 |
Salaire débutant* : | 20 000€ |
Code FAP : | U1Z81 |
Salaire confirmé* : | 35 000€ |
Missions
Le photographe-auteur, plus communément appelé « photographe d’Art » se différencie du statut de photographe professionnel (statut artisan) par la nature de l’activité exercée au niveau photographique. L’activité d’auteur revêt donc deux spécificités reconnues :
- les prises de vues destinées à faire des cessions de droits d’usage pour les entreprises, les agences de publicité, pour des banques d’images, etc
- la cession d’œuvres originales dans les conditions prévues par l’administration fiscale.
Le photographe auteur vend donc des droits d’auteurs pour une utilisation définie, d’une production visuelle sur une durée définie.
Ce statut, dépendant de l’AGESSA, ne permet pas toutes les activités photographiques et n’inclut pas la photographie dite sociale (mariages, baptêmes…) qui reste l’apanage des artisans photographes.
L’auteur photographe ne facture donc pas des honoraires mais des rémunérations de mises en œuvres assorties de droits d’auteur. Il reste néanmoins « entreprise individuelle » stricto sensu mais ne dépend pas de l’URSSAF. Un photographe auteur paiera des cotisations sociales moins importantes qu’un autoentrepreneur et encore moins qu’un artisan, et il sera exempté de taxe professionnelle.
Savoir-faire et connaissances
Se définir comme auteur implique de connaître ses droits et de savoir les défendre. Il faut apprendre à faire une cession de droits valable et ne pas craindre de devoir négocier ferme avec son client pour lui expliquer de façon très pédagogique le principe du droit d’auteur.
On trouve normal qu’un chanteur perçoive une rémunération distincte lorsqu’il passe sur différentes radios : le principe est le même pour un photographe qui a pensé en amont sa photo puis a mis les moyens techniques en place pour la réaliser.
Bien sûr, il devient plus dur de défendre ce système de rémunération du travail lorsqu’il n’a rien de créatif. Et la question du prix de la prestation reste l’enjeu majeur au-delà du type de contrat établi. Il n’en reste pas moins que choisir son statut revient à définir son travail et la valeur qu’on lui attribue, artistique ou commerciale. C’est le meilleur moyen de savoir par la suite comment défendre son tarif.
Carrières et débouchés
Pour commencer à travailler dans l’illustration ou pour la vente d’œuvres photographiques en tirages limités, il s’avère pratique, relativement peu contraignant et apporte une sécurité financière très supérieure au statut d’artisan photographe (charges sociales sensiblement moins élevées). Mais là encore, la concurrence est sévère.