Sarah Aubel, ancienne élève de l’École de Photographie ETPA (2006-2009), fait partie des photographes qui marquent les grandes étapes du monde visuel. De Milan à New York, elle a aiguisé son regard dans les coulisses des plus grandes Fashion Weeks, notamment pour The New York Times. Cependant, loin de se limiter à un seul domaine, Sarah s’est progressivement tourné vers un univers plus vaste, où l’humain et l’artisanat occupent une place centrale dans son travail. Aujourd’hui, elle se distingue en tant que photographe indépendante, collaborant avec de prestigieux clients et publications tout en explorant la beauté des petites choses ordinaires. Mais c’est un tout autre défi qui l’a propulsée au premier plan des photographes internationaux : la couverture des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Une mission à la fois excitante et intimidante pour cette photographe, dont le travail était jusqu’alors davantage centré sur les portraits et l’artisanat.
Des débuts dans l’univers de la mode
Avant de se lancer dans la couverture des événements sportifs mondiaux, Sarah Aubel a passé plusieurs années à photographier les grandes figures de la mode. Ses débuts dans cet univers l’ont menée de Milan à New York, capturant les défilés de mode pour des publications prestigieuses comme Vogue et The New York Times. Cette immersion dans l’industrie de la mode l’a initiée à l’art de saisir les instants fugaces, à capter les émotions à travers les détails et à explorer l’intimité des ateliers d’artisans. Son regard s’est ainsi perfectionné et son approche photographique s’est enrichie, influencée par les liens humains et la passion pour le savoir-faire.
Une mission inattendue
Lorsqu’on lui a proposé de couvrir les Jeux Olympiques de Paris 2024 pour le magazine Fisheye et l’organisation des Jeux, Sarah Aubel a d’abord douté de sa légitimité. « Je suis très éloignée du sport dans ma pratique photographique », admet-elle. Pourtant, fidèle à sa philosophie de prendre des risques pour découvrir de nouveaux horizons, elle a accepté ce défi avec enthousiasme.
« J’ai envisagé cet événement comme un immense terrain de jeu, une aventure stimulante »
Le plus grand défi pour Sarah était de parvenir à capturer l’essence de ces événements sportifs mondiaux, tout en respectant son approche artistique centrée sur l’humain. Elle a souhaité photographier les Jeux Paralympiques de la même manière que les Jeux Olympiques, en équilibrant la question du handicap avec la beauté du sport. « Il a fallu que je trouve le bon équilibre », confie-t-elle, soulignant l’importance de saisir la poésie qui émane des athlètes, tout en évitant de réduire leur identité à leur handicap.
Des images poétiques au cœur du sport
Sarah a su capturer des instants d’une grande intensité, au-delà du simple exploit sportif. Une de ses images les plus marquantes montre une escrimeuse paralympique dans un cri de victoire, une photo qui a marqué profondément la photographe : « Le cri de cette escrimeuse est aussi un peu le mien. » C’est là toute la force de son regard : non seulement elle photographie des athlètes, mais elle raconte aussi leur histoire et leur humanité, créant un lien puissant entre le sujet et le spectateur. Sa sensibilité et son sens du moment décisif transforment chaque image en un témoignage vibrant de l’émotion et de la beauté des Jeux.
Une photographe au parcours impressionnant
Sarah Aubel a su se démarquer dans un monde où la concurrence est féroce, notamment grâce à ses collaborations avec des marques de luxe et des institutions prestigieuses. Elle a travaillé avec des clients comme Moët & Chandon, Longchamp, Louis Vuitton, et Cartier, tout en réalisant des reportages pour des magazines comme Le Monde, Harper’s Bazaar, Grazia, et Vanity Fair. Chaque image qu’elle prend est l’occasion pour elle d’explorer un nouveau champ de possibles, et sa carrière témoigne de sa capacité à évoluer en permanence.
Sarah Aubel, photographe engagée et passionnée
Sarah Aubel incarne à merveille l’esprit de l’École de Photographie ETPA : une formation qui met l’accent sur l’expression personnelle, la recherche de nouveaux défis et le perfectionnement du regard. De ses premières images de mode aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, elle nous invite à voir le monde autrement, à découvrir la beauté cachée dans chaque moment, qu’il soit ordinaire ou exceptionnel. Pour Sarah, la photographie est bien plus qu’un simple acte technique : c’est un moyen de créer du lien, de partager des émotions et de célébrer la vie, sous toutes ses formes.
Si vous êtes passionné par la photographie et que vous souhaitez suivre les traces de Sarah Aubel, l’ETPA est l’endroit idéal pour aiguiser votre regard et vous lancer dans une carrière pleine de défis et de découvertes.