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[ALUMNI] Retour sur la conférence d'Alice Lévêque, photographe de mode

25/02/2024 - 4 minutes
Actualité
Toulouse

Le mardi 13 février 2024, nous recevions Alice Lévêque pour une conférence exceptionnelle. Lauréate du Grand Prix Photo en 2015 et désormais photographe de mode, Alice a déroulé son parcours depuis l’école jusqu'à son quotidien de photographe de mode / photographe-auteure où elle a pu répondre aux nombreuses interrogations d’un public passionné. 


Alice Lévêque a évoqué dans un premier temps son parcours à l’école où elle a présenté ses travaux de troisième année d’approfondissement photographique qui lui ont permis d’obtenir le Grand Prix Photo 2015 . Les spectateurs ont alors pu découvrir entre autres les séries marquantes "Petite" et "Photophobia". En se baladant dans les couloirs de l’école, on peut d’ailleurs y retrouver quelques-unes de ces photos accrochées au mur. Un brin de nostalgie a pu souffler dans l’amphithéâtre notamment quand elle s’est rappelée être à la place de Sarah Moon, photographe qui a grandement influencé ses travaux, rencontrée quelques années auparavant dans ce même amphithéâtre dans le cadre d’une conférence des “Grands Témoins de la Photographie”. 

L'après ETPA


Alice a ensuite parlé de son parcours à la sortie de l’école, notamment du Festival Manifesto, où elle a pu y exposer deux séries qu’elle avait produites au cours de l’année, de la Résidence 1+2, ainsi que d’une exposition de 6 semaines d’une nouvelle série photo aux Abattoirs.  
Un joli palmarès qui l’a rapidement décidée à se mettre à son compte en tant que photographe indépendante entre Toulouse et Paris sans jamais avoir arrêté ! Ses premiers pas en tant que photographe de mode commencent pour des marques comme Mutin, ou encore Kariban Brands, avec qui elle réalise des campagnes de e-commerce et des lookbooks depuis 2016. On retrouve aujourd’hui parmi ses clients, la marque Augustinus Bader ou encore Finsbury Shoes, Cabaia, etc...  
Alice a également expliqué son intention de travailler en lien avec un agent pour diversifier son activité et pouvoir se concentrer essentiellement sur la dimension artistique de son travail, et a rappelé aux spectateurs, l’importance d’être présent et actif sur des réseaux sociaux comme Instagram pour mettre en valeur son identité artistique en tant que photographe.  

La photographie de mode, entre commande et édito 


La troisième partie de cette conférence a été consacrée à la photographie de mode, et s’est divisée en deux parties. Une première partie sur la commande photographique des marques et la deuxième sur les projets plus artistiques avec la photographie éditoriale. Comme l’a rappelé la photographe, l’objectif d’une séance photo éditoriale est de mettre en avant un produit, et de raconter l’histoire de la marque. Ce travail éditorial lui permet de montrer qui elle est vraiment, même si elle met une part d’elle dans la photo de commande, elle ne peut pas le faire autant qu’elle le fait sur de l’édito (comme appelé dans le milieu de la mode), qui lui permet de se faire plaisir en équipe et de faire des images qui vont servir à démarcher par la suite.  


Enfin, Alice a présenté en avant-première son dernier projet d’auteure. La conférence a été ponctuée de nombreuses questions/réponses avec le public. Elle a en effet organisé son intervention comme un temps d’échange avec les personnes présentes, qui ont été ravies d’avoir une photographe professionnelle pour répondre à des questions très pointues notamment sur comment se faire connaître, comment démarcher des clients, comment facturer, l’estimation de la valeur du travail, des conseils plus techniques, etc... 


Alice a rappelé tout au long de la conférence l’importance de produire des photos à l’école et dans son travail mais aussi et surtout, de continuer à produire en dehors pour se construire une identité visuelle et artistique qui permet de se démarquer de la concurrence. 


L’ETPA est ravie d’organiser ces rencontres entre nos anciens et le grand public qui est lui aussi ressorti ravi de cet échange.  

Pour retrouver le travail d'Alice : Site internet d'Alice Lévêque


La prochaine rencontre est prévue avec Arno Brignon le 27 mars 2024 à 16h. 

 

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©Thomas Manhes /ETPA

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© Thomas Manhes / ETPA

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© Thomas Manhes / ETPA

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© Thomas Manhes / ETPA



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[ALUMNI] Cloé Harent, Lauréate du Prix Tremplin Jeunes Talents

21 novembre 2024

Cloé Harent est née en 1998 dans le Sud-Ouest, fille de danseurs classiques, elle immergée dès son enfance dans un univers où l’art est un moyen d’expression fondamental. Après une formation à l'ETPA de Toulouse, où elle obtient son diplôme en 2019, elle se distingue dès cette année-là par le Prix Spécial du Jury du Grand Prix ETPA. Depuis, sa carrière connaît une ascension fulgurante, marquée par une série de résidences et de distinctions qui la placent parmi les jeunes talents les plus prometteurs de sa génération.© Cloé Harent, Bruit Rose, Planches Contact 2024Bruit rose, Planches Contact 2024 © Cloé HarenUn tremplin vers de nouveaux horizonsCloé Harent a été récompensée par le Prix Tremplin Jeunes Talents du festival Planches Contact 2024 à Deauville. Le Tremplin Jeunes Talents de Planches Contact, qui permet à des photographes émergents de bénéficier d’une résidence à Deauville. Un prix décerné par un jury d'experts, présidé par la photographe Sarah Moon. Le travail de C. Harent a captivé les membres du jury, qui ont salué sa capacité à saisir, avec poésie et sensibilité, les liens subtils entre l’Homme et la nature. Une série inédite intitulée Bruit rose qui révèle la richesse fragile des écosystèmes littoraux normands, en particulier ceux des estrans, ces zones de transition entre terre et mer.En capturant ce monde microcosmique souvent négligé, Cloé Harent invite le spectateur à une contemplation de la biodiversité, tout en soulignant la fragilité de cet équilibre naturel. Les estrans apparaissent comme des espaces poétiques où la vie, dans sa plus petite forme, lutte pour subsister. Son regard attentif transforme ces éléments en une exploration sensorielle, où chaque image semble suspendue dans le temps.Bruit rose, Planches Contact 2024 © Cloé HarenUne démarche intuitive et sensibleLors de sa résidence à Deauville, elle raconte l’émerveillement qu’elle a ressenti face aux coquillages et autres objets laissés par la mer. Sa série Bruit rose est une œuvre qui invite à réfléchir sur l’impact du temps et des marées sur la vie maritime et la biodiversité locale. Elle propose une approche attentive sur les traces que l’Homme et la nature laissent sur notre environnement.Le jury de Planches Contact n’a pas manqué de souligner la singularité de son travail, décrivant l’approche de C. Harent comme une invitation à découvrir un « Deauville de l’infiniment petit, où mollusques, lichen, anémones » se révèlent dans toute leur beauté. Cloé Harent choisit de se concentrer sur les traces minuscules laissées par les marées : coquillages, algues, et autres débris organiques que l’océan dépose sur la plage. Ces fragments, que la mer rejette et que le temps façonne, deviennent les témoins d’une vie invisible.Bruit rose, Planches Contact 2024 © Cloé HarenUn regard neuf sur le monde vivantÀ travers son travail, Cloé Harent propose un regard neuf sur le monde vivant, où l’intuition et la sensibilité sont les clés pour appréhender la beauté fragile de notre environnement. Bruit rose est un hommage photographique à la puissance et à la fragilité de la nature. Sa démarche sensible, fondée sur la contemplation, nous invite à découvrir les richesses cachées de notre planète.Le travail de Cloé Harent rappelle que l’art, par sa capacité à révéler l’invisible, a un rôle essentiel à jouer dans la prise de conscience environnementale. Sa capacité à capturer la poésie de la nature et à créer un dialogue visuel entre l’Homme et l’environnement, fait d'elle une des artistes à suivre de près dans les années à venir. 

Etpa - Actualités
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[WORKSHOP] L'art du portrait avec Yann Rabanier à l’ETPA

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Nous avons récemment accueilli Yann Rabanier, ancien élève à l'ETPA aujourd'hui portraitiste reconnu ayant photographié des personnalités comme Marion Cotillard, Adam Driver, Ryan Reynolds et autres, pour un workshop entièrement dédié au portrait. Ce workshop captivant a permis aux étudiants de se confronter aux réalités de la prise de vue professionnelle et d’affiner leur approche du portrait.Session en studioPremière approche : diagnostic et inspirationLe workshop a débuté par une évaluation des compétences de chaque étudiant. Yann Rabanier commence d'abord par examiner des clichés faits par les étudiants, de discuter des démarches créatives, et de mesurer le niveau de chacun, un préambule essentiel pour adapter son accompagnement aux besoins individuels. Viens ensuite au tour du professionnel de présenter son propre travail, expliquant ses techniques et sa façon de travailler à travers l'observation de son travail. Par des exemples concrets, il décortique les coulisses de certaines de ses photographies, en abordant des aspects essentiels comme la gestion des modèles, les relations avec les clients et les attachés de presse, mais aussi la préparation et les ajustements lors des séances de prise de vue.La pratique : sessions en studio et en extérieurAprès cette introduction inspirante, les étudiants passent à la pratique avec des séances de portrait en conditions réelles. L’exercice se déroule à la fois en studio, avec cinq postes installés pour l’occasion, et en extérieur, permettant de varier les contextes et les ambiances.La difficulté de l'exercice réside dans le temps donné aux étudiants qui ont dû composer avec des contraintes de plus en plus serrées pour les habituer à tout type de commande possible. Ils commencent d'abord par des sessions de 30 minutes, puis enchaînent sur des séances de 10, 5, et même 2 minutes. Ce rythme accéléré, inspiré des conditions de travail en environnement professionnel, les a forcés à gérer non seulement la technique photographique, mais aussi la relation avec le modèle et le stress du timing serré. S'en suit ensuite l'analyse des travaux et la correction de certains points en groupe afin d'apprendre globalement les uns des autres.Session en extérieurUn apprentissage immersif et transformateurL’objectif de ce workshop était clair : libérer les étudiants de leurs hésitations dans la gestion des modèles, en les plaçant dans des conditions de celles d’une commande professionnelle. En les poussant à réagir face aux aléas, à gérer la pression du temps et les imprévus, Yann Rabanier leur a permis d’acquérir une assurance précieuse. Au fil des sessions, l’évolution des étudiants est flagrante, et leurs progrès témoignent de l’efficacité de cette immersion dans l’univers exigeant du portrait photographique.Évaluation en groupe des rendus finaux 

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Victor Ferré, ancien de l'ETPA, photographie Pierre Niney pour Silhouette Magazine

29 octobre 2024

Dans le cadre du Numéro 10 Spécial Mode Héroïnes littéraires du Magazine Silhouette, Victor Ferré, ancien étudiant de l’ETPA, a eu l’opportunité de réaliser un portrait de Pierre Niney, acteur français emblématique et égérie de la marque Lacoste. La séance s’est déroulée dans l’intimité feutrée d’une chambre d’hôtel parisienne, offrant un cadre propice à un portrait sobre et élégant.Confronté à un timing serré, Victor disposait de quinze minutes pour capter l’essence du comédien et saisir le naturel raffiné qui le caractérise, tout en étant entouré de l'équipe Lacoste et de l’agent de l’acteur, ce qui rendait l’exercice aussi exigeant que stimulant.Un parcours entre nature et modePhotographe basé à Paris, Victor Ferré est un artiste dont le regard se distingue par une alliance subtile entre l’esthétique de la mode et l’approche brute du reportage. Ayant grandi au pied des Pyrénées, il puise son inspiration dans la nature sauvage de son enfance, une influence qui se reflète dans la sensibilité et la profondeur de ses compositions. Diplômé du Cycle Praticien Photographe de l’ETPA en 2022, il décide de répondre à l’appel de la capitale et plonge directement dans le monde professionnel de la photographie de mode.Un style authentique en évolutionDepuis, Victor Ferré multiplie les collaborations avec des marques et des magazines prestigieux comme Guerlain, Dior, Hermès etc. construisant un univers où chaque projet s’inscrit dans une continuité visuelle et narrative malgré la diversité des sujets abordés. Son travail pour Silhouette et Lacoste illustre cette capacité unique à tisser des liens harmonieux entre style et authenticité, une signature qui caractérise ses œuvres.Un jeune photographe prometteurCe portrait de Pierre Niney, immortalisé pour Silhouette Magazine dans le cadre de la sortie de du nouveau parfum Lacoste, est une étape supplémentaire dans la carrière de Victor, et nous lui souhaitons encore de beaux projets comme celui-ci !Retrouver son travail sur Instagram ou son site internet ! 

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