Les photographies de l’artiste Hadar Ariel Magar, entre rêve, calme et anxiété
Artiste plasticienne basée en Israël, Hadar Ariel Magar utilise la photographie depuis 2006. Elle s’inspire de la nature et de ses rêves, tout en restant hantée par les souvenirs. À travers des ambiances cinématographique, la photographe Israélienne transmet une vision des souvenirs.
Ses images évoquent calme et douceur tout en transmettant une certaine inquiétude, celle que l’on peut trouver dans les rêves les plus sombres. S’intéressant à la photographie depuis très jeune, c’est à partir de 17 ans qu’Hadar Ariel Magar commence à faire ses propres images. Pour elle, ce médium représente le meilleur moyen de s’exprimer au-delà des mots.
Depuis, elle pratique la photo comme une sorte de thérapie, dont elle ne pourrait plus se passer aujourd’hui. Ses images se situent toujours en pleine nature, avec un ou plusieurs sujets.
Elle joue souvent son propre sujet par facilité, éprouvant aussi ce besoin que rencontrent de nombreux photographes, celui de trouver une certaine chimie avec son modèle, ce qui n’est pas toujours évident. Elle capture ainsi des ambiances à la fois subtiles et pesantes, des atmosphères qui ressembleraient presque à d’anciennes photos inspirées des films de Bergman ou de Tarkovsky.
À travers tous ses travaux, Hadar Ariel Magar s’est ainsi créé sa propre grammaire graphique, entre rêve et réalité, jour et nuit, à travers des clichés souvent poignants.